Visite au cœur du Conservatoire des Anciens Cépages
En passionnés de la vigne et du vin, nous suivons de près le travail effectué par le GEST, un groupement de vignerons d’exception dont le projet phare (photos ci-dessous) pourrait bien apporter des pistes décisives de réflexion aux questions cruciales actuelles.
Près de Beaune, l’association présidée actuellement par Thibault Liger-Belair a installé un conservatoire des anciens cépages. C’est une occasion unique de voir différents cépages adaptés aux sols bourguignons s’épanouir sous une nouvelle donne climatique.
L’association procède à l’étude minutieuse de l’évolution de ces cépages pour la plupart oubliés, et sera en mesure de donner, pourquoi pas, des pistes pour innover face aux différents épisodes de stress météo futurs.
Certains cépages ont été mis de côté, par exemple, parce qu’ils étaient trop tardifs… Aujourd’hui, ils paraissent très prometteurs
Le Conservatoire des cépages anciens – un véritable arbre généalogique vivant !
Une ambition : trouver des cépages anciens intéressantes pour … l’avenir
Le Conservatoire des Cépages Anciens de Bourgogne travaille sur son projet phare : l’étude minutieuse des différents cépages anciens. Ceux-ci sont soigneusement observés et leurs phases d’évolution rapportées année après année, afin de comprendre quels seraient les individus les plus à même de représenter des solutions d’avenir face, par exemple, au changement climatique.
Le GEST (Groupement d’études et de suivi des Terroirs) est à l’origine, l’initiative de vignerons passionnés désireux d’approfondir la notion de Terroir en viticulture et de partager ensemble des connaissances, des techniques et des projets de plus grande ampleur… Présentation par Agnès Mathé, son animatrice.
Au fait, c’est quoi le GEST ? Créateur du Conservatoire bourguignon des Anciens Cépages
Conservatoire des cépages anciens : Pourquoi des vignes hautes ?
Le Conservatoire des Cépages Anciens créé par le GEST sous la présidence de Jean-Claude Rateau a pris l’option des vignes hautes (rares en Bourgogne) afin de se permettre un champs d’étude plus vaste, d’opter peut-être pour de nouvelles techniques agronomiques. Un pari d’adaptation à la culture du futur …