Une année de plus sous le signe de la sécheresse
Éclipsée par le Covid19, le manque d’eau a perturbé les écosystèmes français, les vignes bourguignonnes ont été parmi les victimes de l’assèchement des sols et des nappes phréatiques.
Alors que l’hiver a été plus arrosé qu’en 2019, une très longue période sans pluies et très chaude a plongé les vignerons de la Côte dans la plus vive inquiétude. Inquiétude compréhensible puisqu’une majorité des domaines enregistrent juste après vendanges une perte allant de 10 à 30% des récolte – d’une qualité exceptionnelle. Dans certaines zones, ce chiffre s’élève à 50% (du côté de Givry, dans certaines zones du Beaujolais).
Ces disparités s’expliquent par un climat plus frais (Côte-de-Nuits par exemple, qui a moins souffert des canicules) et à des couloirs orageux (Auxois, Sud Côte-de-Beaune, Jura) ou de pluies traditionnels.
A ce jour, encore aucune technique n’est mise en oeuvre de manière collective pour tenter de juguler une tendance qui s’installe d’année en année depuis la significative 2003.