Pierre-Yves Muzellec, le père de notre nouvel Escargot Hélix Libertus !
Salut Pierre-Yves !
Tu as la paternité des Escargots délurés d’Anima Vinum pour sa marque fille « Hélix Libertus » et on t’en remercie ! On voulait en savoir un peu plus sur toi ! D’où viens-tu ? Où vis-tu ?
Salut, j’ai 36 ans, je suis né à Brest, j’ai ensuite vécu dans le Var. Mon père était médecin dans la marine. Ensuite, j’ai vécu à Paris où je suis devenu directeur artistique et où j’ai commencé à lier l’utile à l’agréable – ce que j’ai toujours aimé faire – mon travail de communication et le dessin. Aujourd’hui, je vis à Saint-Romain, en Côte-d’Or, près de la célèbre côte viticole.
Pourquoi la Bourgogne ?
J’étais un habitant de Paris Bastille, un quartier hyper dynamique, festif et bruyant. Je cherchais plus d’espace, je me suis retrouvé à Lyon, dans la même situation. J’ai fini par me laisser séduire par Beaune, j’ai trouvé une maison à Saint-Romain. Mais mon activité est restée parisienne et genevoise.
Quand t’est venue cette passion pour le dessin ?
Depuis petit, j’aime griffonner sur des cahiers. J’aime ce qui est très minutieux, les petits formats.
J’aime les pictogrammes, les infographies, détaillées, un peu géométriques. Je suis un touche-à-tout.
Ton meilleur souvenir de dessinateur ? Le pire ?
Mon meilleur souvenir, c’est certainement un choc émotionnel que j’ai reçu le jour où je suis descendu dans le métro parisien et où j’ai vu mes illustrations en énorme alors que je n’étais pas prévenu.
Le pire… Mes collaborations (fort heureusement) se finissent toujours bien ! Cela dit, j’ai un souvenir de marcher dans la rue et de voir mes dessins, … mais chez un autre client ! Dessin qu’il a dû rendre, tout s’est fini à l’amiable.
Comment vois-tu les vins Hélix Libertus ?
Je les vois comme des vins à partager, gouleyants, festif. Je les servirais à l’apéro avec des charcuteries. Spontanément, c’est ce que j’aime bien faire.
Tu es donc un amateur de vin ?
Je buvais déjà du vin à Paris… Nous ne sommes pas venus en Bourgogne par hasard ! Je suis ouvert à toutes les appellations, les vins du Beaujolais, la Vallée du Rhône à Lyon, j’étais servi. J’ai découvert pas mal de choses, les côteaux du Lyonnais, les Monts du Beaujolais.
Aujourd’hui, j’aime redécouvrir le Languedoc, les Coteaux du Larzac, le Duché d’Uzès.
Quelle énergie as-tu insufflé à ce nouvel Escargot, Hélix Libertus ? Comment imagines-tu son état d’esprit ?
Le gros objectif est que ceux qui connaissent déjà l’Escargot le retrouvent « en vie », pour les autres, elles doivent le découvrir de façon plus spontanée, moins figée.
Le challenge, c’est de conserver l’Escargot en l’état, immédiatement identifiable. Trouver le bon compromis, l’accessoiriser, le débrider un peu. Au début, nous nous sommes perdus en le mettant dans différentes positions. Maintenant, qu’on a trouvé son identité, il est déclinable à souhait. C’est le moment de s’amuser !